Serment de l'éthique médicale chinoise selon Sun Si-Miao
Tous les grands médecins qui traitent des maladies doivent calmer leur Shen 神 (Esprit) et se concentrer, n'avoir ni désir ni demande.
Éprouvant d'abord la compassion de leur cœur, faisant le serment de sauver l’humanité de la souffrance.
Si quelqu'un avec une maladie demande l'aide d'un thérapeute, il ne faut pas demander s'il est riche ou pauvre, vieux ou jeune, beau ou laid, ennemi ou de la famille ou ami, chinois ou étranger, stupide ou sage, ils doivent tous être traités de la même façon, comme s'ils étaient quelqu'un de notre famille.
De plus, le médecin ne doit pas regarder devant ou derrière, ni s’inquiéter ni se demander si ça sera faste ou néfaste mais doit protéger la vie.
Il verra la souffrance et le tourment d'autrui comme les siens, attristé profondément dans son cœur.
Il ne devra pas éviter les dangers et les difficultés, de jour comme de nuit, dans le froid ou la chaleur, de faim ou de soif ou fatigué, il devra sauver le malade de tout son cœur, il ne prendra pas d'excuse pour refuser et ne prendra pas de grands airs.
Ainsi, il sera considéré comme un grand médecin par le peuple, s'il va à l'encontre de ces principes il sera considéré comme un grand voleur de l'humanité.
C'est un complément des Règles de l'école ésotérique taoïste et l'éthique d'une bonne pratique en Qi Gong Médical.